Après deux jours de salon, CLITORAID, association internationale qui permet aux femmes excisées d’Afrique de retrouver le plaisir grâce à la reconstruction de leur Clitoris, s’est vue notifier par le responsable du SIGL, Pierre GENDROT, qu’il lui fallait quitter les lieux… arguant du fait que l’association Clitoraid a été fondée par RAËL.

Les 2, 3 et 4 novembre dernier avait lieu à Paris le Salon International Gay et Lesbien. L’association CLITORAID y a tenu un stand pendant deux jours avec succès. En fin de soirée, le deuxième jour, le responsable du SIGL, Pierre GENDROT, accompagné de 4 vigiles a notifié aux bénévoles de CLITORAID qu’ils devaient quitter les lieux, en clamant que des membres du Mouvement Raëlien ne pouvaient pas participer au salon…

Elisha DORANTE, responsable parisienne de l’association CLITORAID précise: « J’ai demandé à Pierre GENDROT s’il entendait faire de la discrimination dans ce salon qui, lui-même, dénonce la discrimination… Je lui ai fait part de mon étonnement, vu que nous avons eu de très bons contacts avec tout le monde ». Elle souligne également la duplicité et la mauvaise foi de Pierre GENDROT, reconnaissables dans les propos qu’il a tenu puisqu’il a précisé que… : « il était content, car grâce à notre inscription tardive, il n’y aurait pas de traces de nous dans leur fichier, ni aucun autre document… ». « En d’autres termes, M. GENDROT peut se laver les mains et dormer tranquille, comme le bon collaborateur qu’il est », ajoute Alexandra NANCHEN responsable Clitoraid Europe, « pas même un document d’archive ne pourra lui rappeler qu’il a honteusement mis à la porte des êtres humains parce qu’ils avaient ‘‘une religion minoritaire’’ comme au ‘‘bon temps’’ de Vichy ».

Les exposants proches du stand de CLITORAID ont tous fait part de leur désapprobation envers ce qui, manifestement, est un acte de discrimination contraire à l’esprit du salon. Elisha DORANTE précise: « Les exposants présents autour de nous étaient très étonnés. Quand ils ont compris ce qui se passait, ils nous ont assuré de leur soutien et que le responsable du salon n’avait pas à faire état d’une quelconque appartenance religieuse ».

En effet, CLITORAID est une organisanisation américaine à but non lucratif, indépendante et multi-religieuse, réunissant des raëliens et non-raëliens souhaitant aider les femmes excisées en Afrique. Les membres de CLITORAID sont de toutes confessions car RAËL rassemblent des hommes et des femmes de bonne volonté autour de Lui. Par ailleurs, rappelons que CLITORAID a été fondée sur une idée de RAËL mais n’a pas d’attaches financières ou administratives avec le Mouvement Raëlien.

Alexandra NANCHEN ajoute: « Cette action, conduite par des équipes de bénévoles depuis presque deux ans, non seulement permet de sensibiliser l’Europe, dont la France, car rares sont ceux qui savent qu’il y a plus de 135 millions de femmes excisées de par le monde et que, chaque minute qui passe, plusieurs fillettes sont ainsi mutilées, mais elle a aussi permis de redonner leur intégrité a de nombreuses femmes grâce aux opérations subventionnées par notre organisation».

Alors, au nom de quel ‘‘Droit’’ se permet-on d’exclure une association qui lutte contre pareille injustice et ce, au seul prétexte que ladite association a été fondée par Raël, chef spirituel du Mouvement Raëlien.CLITORAID est une association indépendante, accueillant des personnes bénévoles de toutes origines, cultures et religions; ces personnes sont décidées à œuvrer ensemble pour une cause humanitaire qui est en plein accord avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Encore une fois, en France, le dénigrement des minorités religieuses fait des victimes au-delà même du fait religieux ! Il est inacceptable que l’association CLITORAID, dont la vocation est hautement humanitaire, se voit privée de ses droits élémentaires par Monsieur Pierre GENDROT qui – à l’égal de millions de français, hélas ! – est manifestement sous l’emprise des politiciens démagogues et des organisations anti-sectes que ces derniers ont mises en place, sans se soucier que leur action est en contradiction formelle avec les articles 18, 19 et 20 de la ‘‘Déclaration Universelle des DROITS DE L’HOMME’’; tels est le cas des organismes français nommés ‘‘ADEFI’’ et ‘‘MIVILUDES’’, dont les méfaits graves et nombreux sont avérés, leurs activités étant d’ailleurs officiellement condamnées, de manière récurrente, par L’OSCE.

samedi 17 novembre 2007