Le mouvement Raëlien International, né il y a plus de 40 ans, est présent depuis 10 ans à l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) afin de défendre les droits des minorités religieuses.
Le mouvement Raélien souligne une fois encore la situation discriminatoire croissante en France, en Belgique et en Suisse, en grande partie en raison de la liste des 172 mouvements sectaires du Parlement Français, aussi appelée la liste des «sectes dangereuses». Cette liste, bien que n’ayant aucune valeur juridique, est régulièrement évoquée dans les tribunaux et est utilisée comme cheval de bataille pour attaquer les Raéliens ce qui permet diverses infractions relatives aux droits de l’homme : refus de location de salles de conférence, refus de candidature pour un poste de travail si la personne adhère au Mouvement Raëlien, insultes diverses, …
Tout cela soutenu par des organisations comme la MIVILUDES et UNADFI en France et le CIAOSN en Belgique.
Pour l’exemple, voici trois cas de discriminations :
Un Raélien perd le droit de visite de ses enfants puis le récupère
Raélienne, elle obtient la nationalité malgré les pressions de la Suisse
Autre cas de discrimination française ayant eu lieu le 2 Avril 2013 :
Le juge de la Haute Cour de Paris a reconnu qu’un message sur Internet, qui déclarait que : « Tuer un Raëlien n’est pas un crime, mais un service à la communauté », était offensant, mais il a rejeté la plainte contre l’auteur de cette déclaration ainsi que le site Web concerné, au motif que le Mouvement Raélien International n’avait pas fourni de preuve de son statut juridique et que son représentant légal n’avait pas démontré sa capacité à déposer une plainte par un vote de l’assemblée générale de son association.
Respect religieux
Toutes ces normes et procédures font contagion par le fait de la jurisprudence non seulement en France, mais aussi en Belgique, en Suisse et même au Canada. Les membres du Mouvement Raélien ne peuvent plus avoir leurs droits protégés comme des citoyens égaux.
C’est devenu systématique en France pour la MIVILUDES, l’UNADFI et même le système judiciaire français de refuser l’application des droits de l’homme de base aux membres du Mouvement Raélien et ceci fondé exclusivement sur le mépris des idées du Mouvement Raëlien. Or, pour rappel, le Mouvement Raélien entre-autres prône la non-violence absolue, la liberté de pensée et d’expression, la responsabilité absolue pour ses actes, la non imposition d’aucune religion à un enfant, la promotion du respect religieux absolu pour tout groupe spirituel non violent.
Le Mouvement Raélien existe, ses membres persistent dans leurs idées et continuent à améliorer leur développement spirituel selon un processus qui dure tout au long de la vie et qui est au cœur de l’existence de chaque être humain. Il n’y a donc aucune raison de refuser ce droit fondamental universel.
Si la MIVILUDES, institution gouvernementale financée par les impôts français, vise véritablement à protéger ses citoyens, alors cette institution devrait être la première à venir rencontrer les minorités religieuses dans leurs réunions et à informer le public de leurs aspirations plutôt que de propager des rumeurs et des peurs non fondées.
Les demandes du Mouvement Raélien sont les suivantes:
1) Que le gouvernement français arrête de financer les mouvements anti-sectes avec l’argent des contribuables, à moins qu’ils protègent les droits de tous leurs citoyens et soutiennent des réunions pour favoriser la compréhension universelle.
2) Que la mission de la MIVILUDE et le CIAOSN (l’équivalent de la MIVILUDES en Belgique) devienne celle de passer en revue tous les livres religieux, y compris ceux des grandes religions, de promouvoir la paix universelle et de supprimer les passages qui incitent à la haine.
3) Que l’arsenal législatif contre les religions minoritaires, notamment la loi About Picard, soit remplacé par un rappel de la Déclaration des droits de l’homme.
4) Que les gouvernements en Europe changent les termes « sectes » dans tous les nouveaux documents administratifs et officiels par des termes moins ambigus comme « religions minoritaires ».
5) Que les fonctionnaires (magistrats, policiers, enseignants, éducateurs, etc) ne soient plus entraînés à combattre les membres des religions minoritaires, comme ils le font en France à travers la CAIMADES, une sous-organisation de l’UNADFI, mais qu’ils promeuvent plutôt la protection des croyances universelles et assurent ainsi des communautés plus tranquilles.
6) Nous demandons à l’OSCE d’intervenir auprès du Conseil de l’éducation nationale pour encourager les universités françaises et belges à créer un organisme totalement indépendant pour étudier chaque mouvement spirituel. Cet organe pourrait être composé de sociologues, psychologues, historiens, théologiens et autres experts en comportement humain, des avocats et des représentants de chaque groupe philosophique.