Olivier Bobineau (sociologue) lors de l’émission « Ce soir ou jamais » le 28 mai 2009 nous fait un rappel que le terme « secte n’a aucune existence légale ». Il dit ensuite que la MIVILUDES confirme que ces propos sont à bannir de la politique publique, mais que ses textes en font partout références. Concernant le terme de « dérives sectaires », il s’agit d’agissement, ceux de groupements, et donc en fait de la « secte ». Il énonce trois principes :

1) L’objet de la politique publique. L’objet n’est pas défini à partir de recherches, d’enquêtes, de débat public. Elle n’a pas de définition de la « secte ». Le rapport de la MIVILUDES associe les termes « secte », « phénomènes sectaires », et «  dérives sectaires » liés à un groupement. Pas de définition légale ou administrative !

2) La méthodologie de la politique publique devrait permettre un débat public, rencontre d’experts, mettre en place une confrontation des différents points de vue. Cela ne se voit pas dans ce rapport.

3) Une évaluation de la politique publique contemporaine. Mettre en place des outils d’évaluation. Sur cette optique de politique publique contre les dérives sectaires, il n’y a pas d’outils d’évaluation. Il existe une évaluation possible : les organismes internationaux  qui viennent voir ce qui se passe ne France et qui sont critiques dans nos agissement. Quand l’ONU et l’OSCE prennent position, la MIVILUDES répond qu’ils sont critiques parce que ces deux organisations sont infiltrées par les sectes. La théorie du complot nous laisse dans l’interrogation.

Selon lui, « la Miviludes ne fait pas de « croisement des sources », de « confrontation de différents points de vue » ni ne propose « une véritable réflexion sur le sujet ». Elle agit comme une Police des esprits ».

En France c’est la Miviludes qui dicte la perception des médias et du public sur les minorités religieuses et notamment sur le Mouvement Raélien.

On peut avec la récente condamnation de la Miviludes et la critique de cet expert conclure que tout ce qui connu en France sur le Mouvement Raélien peut être remis en question.