Le 16 janvier 2004,  le sénateur Alain Destexhe a posé une question écrite sur le Mouvement Raëlien Européen au vice-premier ministre et ministre de l’intérieur à propos de la légalité et de la dangerosité du Mouvement Raëlien.

Cette question porte le numéro 3-4143.

Le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur a déclaré dans sa réponse :

« La personne morale « European Raelian Movement » n’a elle-même jamais fait l’objet de procédures et de condamnations pénales ».

A propos de l’asbl « Mouvement Raëlien de Belgique », il a précisé :

« Selon le CIAOSN et la Sûreté de l’État, l’on ne relève pas dans le passé d’activités illégales de l’association sur le territoire national ».

Cette réponse officielle démontre grâce au sénateur Alain Destexhe que le mouvement raëlien ne peut donc être considéré comme une « organisation sectaire nuisible », terme utilisé en Belgique pour qualifier certaines minorités religieuses ayant des activités illégales.

La Belgique a mis sur pied une commission d’enquête sur les sectes en partant du présupposé que secte signifie danger. L’association entre le mot secte et le mot nuisible a également été faite. Elle est encore aujourd’hui couramment utilisée à la fois par les médias et par des fonctionnaires des pouvoirs publics.

C’est sur cette base que  la discrimination repose et la référence à la liste des sectes soi-disant officielle est constante malgré la non dangerosité reconnue des raëliens.

Pourtant comme cette réponse le démontre, même le Centre d’information et d’avis sur les organisations sectaires nuisibles, Centre financé par l’état belge, reconnait que le mouvement raëlien n’est pas considéré comme une « organisation sectaire nuisible.